29 septembre 2006

Fiche SANTE : La Dyspnée (affection respiratoire)




© Fredilaine F.D.


Toux -Pousse - Cornage

Les affections respiratoires chez le cheval sont habituellement accompagnées d’une dyspnée significative.

Le cheval manifeste alors des signes évidents de "difficultés respiratoires" : dilatation exagérée des naseaux, respiration bruyante, saccadée qui peut se manifester tant à l’inspiration qu’à l’expiration (parfois même aux deux) au repos comme au travail.

Ce symptôme est souvent concomitant à un état général du cheval altéré, facilement décelable : accélération du rythme respiratoire et du rythme cardiaque souvent doublée d’un état d’anxiété du cheval.

Dans les cas les plus aigus, cette difficulté peut même s’accompagner de toux et "d’une ligne de pousse".

Il convient de distinguer deux cas génériques spécifiques :

* La dyspnée se manifestant au repos :

Le cheval qui rencontre des difficultés respiratoires importantes au repos est un animal qui souffre d’une affection sérieuse, nécessitant des soins rapides et parfaitement appropriés à son état (du seul ressort du vétérinaire, bien évidemment) !

* La dyspnée révélée par l’effort :

Celle-ci est caractérisée lorsque le cheval s’essouffle rapidement à l’effort.

Trois origines différentes sont dès lors à suspecter :

1) un niveau d’entraînement incompatible avec l’intensité de l’effort demandé au cheval (cf. fiches "surentraînement/épuisement" (fiches SANTE : à venir).

2) une inflammation de l’appareil respiratoire (qu’elle soit d’origine virale ou allergique) en ce sens qu’elle diminue les capacités d’échanges gazeux chez le cheval, en l’asphyxiant dans l’effort.

3) une affection autre que celle de l’appareil respiratoire, tel l’appareil locomoteur ou le système cardio-vasculaire du cheval (avec des effets, in fine, identiques au cas précédent : perturbation du processus d’oxygénation chez le cheval).

Dans un cas comme dans l’autre, il faut être conscient du fait que la dyspnée est une manifestation à ne pas prendre à la légère, qui nécessite pour le cheval une consultation rapide auprès d’un vétérinaire dans la mesure où elle peut se révéler comme la symptomatique d’un affection grave des voies respiratoires, sans parler des retentissements et conséquences possibles sur le système cardio-vasculaire du cheval.

La dyspnée peut avoir des origines assez diverses : cela va de l’oedème allergique du larynx provoqué par une piqûre d’insecte à l’hémorragie thoracique ou encore à la manifestation d’un processus expansif abdominal pouvant comprimer l’appareil respiratoire.

Une dyspnée importante est donc à considérer comme une urgence absolue nécessitant rapidement l’intervention de l’homme de l’art !


Symptômes :

- état général altéré
(avec le plus souvent : une inaptitude au travail)
- troubles de l’appétit
- présence ou absence de fièvre
* difficultés respiratoires suivantes :
- respiration bruyante et/ou saccadée
(déterminer si l’anomalie dans le "bruit respiratoire" se produit à l’inspiration et/ou à l’expiration du cheval (voir plus loin)
- auscultation pulmonaire inhabituelle
(vérification au stéthoscope)
- accélération du rythme respiratoire
- accélération du rythme cardiaque (même au
repos)
- état des muqueuses altéré (la muqueuse buccale peut prendre alors une coloration bleuâtre due à une insuffisance d’oxygénation chez le cheval, surtout lors de l’effort)
- toux sèche en début de travail ou par temps très froid.

Nous connaissons tous l’expression "avoir un cheval poussif" !
Si nous employons généralement cette expression dans un sens figuré, elle trouve parfaitement son origine dans la dyspnée : sous le terme désigné de la pousse.

La Pousse :

La Pousse se caractérise par un effort d’expiration exagéré de la part du cheval, comme s’il devait s’y prendre en "deux temps" pour expirer complètement !

Lors d’une respiration normale (non altérée), l’air aspiré par le cheval circule librement et sans entrave dans toutes les parties de son appareil respiratoire pour parvenir, sans encombre aux alvéoles pulmonaires.

Chez le cheval dit "poussif" ou "emphysémateux", il en va tout autrement :

Si l’inspiration se fait d’une manière à peut près normale, la phase d’expiration, quant à elle, présente une anomalie en ce sens qu’elle se déroule alors en deux temps bien distincts :

- la première phase d’expiration reste en général passive, (c’est à dire que le cheval l’effectue sans effort particulier ; il s’agit d’une simple "respiration réflexe") comme elle devrait l’être dans l’intégralité de son processus, mais dès lors, après un court laps de temps d’interruption, elle reprend d’une manière souvent laborieuse :

- nécessitant dans un deuxième temps un effort particulier du cheval en vue d’expulser le reste de l’air emprisonné dans les alvéoles pulmonaires. On note alors que le cheval est dit "poussif".

Dans cette seconde phase d’expiration, les muscles de l’abdomen du cheval se contractent et "poussent" le diaphragme vers l’avant dans le but de chasser l’excédant d’air restant emprisonné dans les poumons. Le cheval présente alors un "visu" à l'effort lors de cette deuxième phase de la respiration.

Cette affection, une fois installée, reste chronique (cheval "emphysémateux") et finit donc par provoquer une hypertrophie des muscles abdominaux, traçant alors une longue raie diagonale le long de l’abdomen du cheval ou "ligne de pousse".

Cette affection des bronchioles réduit donc de façon considérable la capacité du cheval à l’effort qui s’essouffle de façon prématurée au travail en ayant un temps de récupération plus long qu’à l’accoutumée.

Cette inaptitude à l’effort s’accompagne parfois d’une petite toux sèche en début de travail ou par temps très froid, symptôme qu’il convient de surveiller dès sa survenue, pour ne pas obérer les possibilités de guérison du cheval.

Le cheval réellement "emphysémateux" éprouve souvent des difficultés lors des deux phases de la respiration (inspiration / expiration) qui s’effectuent alors toutes les deux, en deux temps bien distincts. L’animal présente alors en général une vilaine toux sépulcrale qui s’exacerbe lors d’un effort intensif ou prolongé.

Cette réaction s’explique simplement par le fait que le cheval, dans ce cas, a du mal à équilibrer ses échanges gazeux :

Plus il fournit d’efforts, plus son organisme demande un apport d’oxygène qu’il n’est plus à même alors de fournir correctement. Parallèlement, l’organisme du cheval n’est plus en mesure d’évacuer correctement le gaz carbonique retenu en son sein. Il n’est plus à même également de répondre correctement aux dépenses d’éléments énergétiques réclamées par la masse musculaire du cheval, lors de l’effort. En un mot, le cheval s’asphyxie !...

N.B. : Il ne faut pas confondre le "cheval poussif "avec le "cheval qui s’ébroue" en début de travail en présentant un"ronflement" caractéristique à l’expiration, vibration concrétisée par le passage de l’air à l’entrée de la fausse narine.

De la même façon, "le bruit de gorge", caractérisé par le cheval qui porte beau en relevant son encolure et en ramenant sa tête vers le poitrail, ne constitue pas un signal d’alarme, ni une défectuosité anatomique particulière dans la mesure où ce bruit cesse systématiquement dès lors que le cheval est remis au travail (après quelques minutes d’échauffement, dans le premier cas) ou que la place de sa tête et celle de son encolure sont rétablies à leur position habituelle.

Le Cornage :

Le Cornage est une affection du larynx qui freine le passage de l’air vers les poumons. Le cheval corneur émet donc un bruit à la phase d’inspiration.

Sans entrer dans une description anatomique poussée, il convient de retenir que le larynx (entrée de la trachée du cheval) possède deux petits ailerons symétriques (les cartilages aryténoïdes), situés juste derrière le repli aryépiglottique (derrière l’épiglotte), comparable à deux petites portes automatiques.

Les nerfs qui commandent celles-ci peuvent être lésés entraînant une paralysie correspondante. Il est à noter que la partie gauche, chez le cheval, est plus souvent atteinte que la partie droite.

Le larynx étant alors, dans ce cas, partiellement obstrué, l’air s’y propage en faisant le bruit parfaitement caractéristique d’un ronflement, se manifestant à la phase d’inspiration du cheval. On dit alors que le cheval "corne".

Il est important de rappeler que le cornage est un vice rédhibitoire visé par les articles 285 et suivants du Code Rural qui dispose notamment que :



"Sont réputés vices rédhibitoires et donnent seuls ouverture aux actions
résultant des articles 1641 et suivants du Code Civil, sans distinction des
localités ou les ventes et échanges ont eu lieu, les maladies ou défauts
ci-après, savoir pour le cheval, l’âne et le mulet : l’immobilité, l’emplysème
pulmonaire, le cornage chronique, le tic proprement dit avec ou sans usure des
dents, les boiteries anciennes intermittentes, la fluxion périodique des yeux et
l’anémie infectieuse".


Dans le même esprit de la Loi, les dispositions de l’article 1641 du Code Civil disposent que :




"Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose
vendue qui la rendent impropre à l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent
tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donné
qu’un moindre prix, s’il les avait connus".


Cette législation a donc essentiellement pour but de protéger l’acquéreur potentiel d’un bien (ici, "le cheval") d’une manoeuvre dolosive de la part du vendeur.

D’aucuns pourraient s’étonner de voir mentionner au titre des "vices rédhibitoires" le tic et le cornage chronique ; pour palier au problème, la Cour de Cassation a pris la décision suivante :




"Le principe posé par l’article 1642 du Code Civil d’après lequel le vendeur
n’est pas tenu des vices apparents et dont l’acheteur a pu se convaincre par
lui-même, ayant une portée générale, s’applique aux vices rédhibitoires dans les
ventes d’animaux domestiques, la Loi du 3 Août 1884 se référant expressément,
dans son article 2, aux articles 1641 et suivants du Code Civil",
(Cass. Civ. 20.6.1921, Sirey,1922, 1, 7).


Cet arrêt de "rejet" rendu par la Cour de Cassation tend, en conséquence, à l’annulation de la vente d’un cheval atteint de tic, alors que l’acquéreur potentiel avait eu l’opportunité de voir cet animal porteur d’un collier.

Il est inutile d’aller plus avant dans l’examen des références juridiques se rapportant aux "vices rédhibitoires", mais l’intérêt de la démonstration réside dans l’utilité que tout propriétaire de chevaux a de connaître ces dispositions, qui forment une protection substantielle pour l’acquéreur d’une monture.

Revenant à nos propos d’ordre "vétérinaire", il n’est donc pas vain d’attirer l’attention des propriétaires de chevaux sur la nécessité d’une surveillance sérieuse de la dyspnée ! Encore moins sur les mesures de prévention qui s’y rattachent...

Prévention :

- héberger le cheval dans un environnement sain et hygiénique (écurie, box parfaitement aéré pour limiter les émanations d’ammoniac nocives au bon fonctionnement de l’appareil respiratoire)
- litière de paille correctement entretenue
- supprimer la litière de paille (avec substitution par des copeaux, de la tourbe), dans les cas les plus aigus
- curer et désinfecter le box de façon hebdomadaire
- humecter les aliments à base de cellulose (foin) avant de les présenter au cheval, pour limiter l’apport de poussières dans son environnement
- leur substituer, dans les cas les plus graves, une alimentation de substitution (aliments complets - granulés - à forte teneur en cellulose auxquels vous pourrez adjoindre éventuellement en complément de la pulpe de betterave réhydratée
- proscrire le foin de luzerne (en lui préférant le foin de pré) pour limiter les risques d’apport de poussières ou de moisissures.
- mettre le cheval au pré avec abri, à demeure, dans les cas les plus aigus.

Soins :

- d’une manière générale, la mise au pré (avec abri) semble une mesure fortement préconisée lors d’une pathologie respiratoire aigue
- de la même manière, il convient d’appliquer les mesures préventives précitées lors de la nécessité de mettre le cheval sous traitement et sous surveillance vétérinaire, ce qui accélérera son processus de guérison
- dans tous les cas, l’examen vétérinaire est requis, pour une juste appréciation des symptômes et de la maladie.

L’examen des bruits respiratoires en cours de travail peut cependant déjà permettre, à titre indicatif, d’établir une analyse primaire du problème ;

Voir description suivante :

MANIFESTATIONS / INTERPRÉTATION

Au travail :

1- disparition des bruits / symptôme non pathologique, lié à l’échauffement
2- augmentation des bruits / poursuivre l’investigation

Les bruits sont apparus pour la 1ère fois :

1- lors d’une intensification du travail / poursuivre l’investigation
2- le cheval a fourni des efforts identiques à l’accoutumée /poursuivre l’investigation

Problème récent
Les bruits se manifestent :

1- à l’inspiration / origine suspectée : affaissement des ailes du nez ou cornage
2- à l’expiration / accrochement du replis aryépiglottique (voir plus haut),pousse, emphysème
3- à l’inspiration ET à l’expiration / vibration du voile du palais

Les bruits se manifestent :
1- de façon permanente / problème anatomique
2- de façon intermittente / problème fonctionnel

Les bruits sont modifiés selon le port de tête du cheval :
1- lors de la flexion verticale de l’encolure / obstacle au niveau du pharynx
2- lors de la flexion latérale de l’encolure / affaissement laryngé, ex. cornage (ou hémiplégie laryngée gauche)
3- lors d’un changement de bride ou de cavalier / affection latente, sujette à évolution, poursuivre les investigations, obstacle dans le pharynx

Les bruits sont :


1- courts / obstruction des voies respiratoires "hautes"
2- significatifs (longs) / affection pulmonaire

Modifications de la performance chez le cheval athlète :
Anomalie transitionnelle fonctionnelle, affection pulmonaire :
la visite vétérinaire s’impose !
La dyspnée chez le cheval est donc une manifestation pathologique a considérer avec sérieux.

S’il ne faut pas s’alarmer outre mesure lors de l’apparition des premiers signes de ces diverses affections, il faut néanmoins leur accorder un examen rapide et sérieux.

En ce domaine, la prévention est de mise plus que dans tout autre.

A l’homme de cheval d’accorder à sa plus belle conquête toute l’attention qu’elle mérite !

oo OO oo


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27 septembre 2006

Fiche SANTE : Les affections respiratoires chez le cheval Généralités / La Toux




© Fredilaine F.D.



Objectif "SANTÉ"

Le cheval est un animal extrêmement sensible au plan respiratoire et les troubles qui l’affectent sont la deuxième cause d’invalidité chez le cheval de sport, derrière les boiteries.

Toute affection doit donc retenir l’attention de celui ou de celle qui a en charge les soins du cheval même si, généralement, elle reste parfaitement bénigne.

Les maladies respiratoires les plus sérieuses (comme la grippe, la gourme, l’anémie infectieuse) relèvent le plus souvent d’une d’origine infectieuse ou bactérienne. Leur diagnostic précoce s’avère indispensable en vue de garantir l’avenir du cheval (tant sportif que sa propre survie).

Inutile, dès lors, de jouer les apprentis-sorciers : En cas de doute, faites simplement appel à votre vétérinaire !


Dans les cas les plus aigus, une complication peut même survenir avec apparition de diarrhées accompagnées parfois de troubles nerveux. Les sujets les plus fragiles peuvent même devenir "chroniques" avec une évolution de la maladie vers l’emphysème pulmonaire ou l’encéphalite.

Fort heureusement, ces exemples ne sont pas monnaie courante et la plupart des manifestations respiratoires qui affectent les chevaux restent bénignes ! La difficulté qu’elles soulèvent alors consiste à déterminer leur(s) origine(s), ce qui ne semble pas toujours très aisé à réaliser, de prime abord (toux allergique).


Dès l’apparition des premiers symptômes, établissez un examen clinique complet de votre cheval :

Matériel requis : thermomètre médical, stéthoscope

Symptômes :

- état général altéré ou non altéré
- manque d’appétit chez le cheval
- présence ou absence de fièvre
- toux d’apparition soudaine ou rechute après un précédent épisode
- toux sèche (sans jetage) ou toux grasse (productive : avec écoulement nasal unilatéral ou bilatéral)
- toux au repos ou toux au travail
- auscultation pulmonaire inhabituelle
- accélération du rythme respiratoire (au repos)
- augmentation du rythme cardiaque (au repos)
- muqueuses congestionnées
- présence de ganglions


(Listez les symptômes évidents, avant l’arrivée de votre vétérinaire).

L’intérêt d’une telle recherche réside dans le fait que les éléments que vous déterminerez vous permettront d’asseoir un pré-diagnostic qui facilitera sans doute la tâche de votre vétérinaire, dans l’éventualité où il serait requis de faire appel à ses services.


Dans quels cas est-il, dès lors, recommandé ou même indispensable, de lui demander de se déplacer ?

En guise d’aide à la décision, vous trouverez ci-après un listing récapitulatif, à titre strictement indicatif, des différentes situations devant lesquelles vous pouvez être amenés à vous trouver :


* Toux d’apparition brutale + fièvre = Infection bactérienne ou virale :
PRÉVENIR le vétérinaire


* Toux d’apparition brutale + fièvre + jetage = infection bactérienne :
PRÉVENIR le vétérinaire


* Toux d’apparition brutale + fièvre + jetage + ganglions = Gourme :
Risque de Contagion... situation GRAVE... précautions URGENTES :
ISOLEMENT + PRÉVENIR le vétérinaire (Urgence)


* Légère toux sèche en début de travail ou par temps froid =
premier indice d’encombrement chronique des bronchioles pulmonaires
(Pensez au risque d’allergie : "foin", "poussière")

Traitement d’appoint à court terme mais PRÉVENIR le vétérinaire sans amélioration rapide et sensible dans les 3 jours.


* Toux exacerbée au box = obstruction chronique des bronchioles
pulmonaires
PRÉVENIR le vétérinaire (Urgence)


Dès lors que vous avez le moindre DOUTE dans l’établissement d’un pré-diagnostic, n’hésitez pas à faire appel à l’homme de l’art en suivant le célèbre dicton populaire : " Il vaut mieux prévenir que guérir".


Un des critères essentiel d’appréciation est, également, l’état général du cheval !

0 Etat général du cheval non altéré :


Si le cheval ne manque pas d’entrain, ni au repos, ni au travail, s’il a conservé son appétit et ne présente aucun signe de température, alors vous pouvez entreprendre vous-même quelques mesures susceptibles de ramener votre cheval sur les voies de la santé :

Prévention :

a - Vérifiez les conditions d’environnement du cheval :


* habitat non poussiéreux /et /aucun produit irritant à proximité du cheval


* entretenir les locaux du cheval dans un parfait état d’hygiène :

- éviter toute exposition du cheval aux poussières (proximité d’un manège, d’une carrière, stockage de foin/paille) ne pas tolérer d’urines "stagnantes", d’émanations d’ammoniac ou de tout autre produit irritant (térébenthine, peinture, essence, etc. ... sans parler des "risques d’incendie" qui leur sont inhérents).


* maintenir un habitat bien ventilé mais non "venté".


b - Vérifiez les conditions ‘usuelles’ d’entretien du cheval : (alimentation, travail et soins) :


- carnet vaccinal "grippe/rhino" à jour et calendrier suivi des prises de vermifuges (suivant les conseils du vétérinaire).


- supprimer la mise à disposition du foin (et si le problème persiste, supprimer la litière de paille elle-même, en lui substituant une litière de lin, par exemple).


- réduire l’intensité de travail de votre monture, voir la laisser complètement au repos.


Si ces quelques mesures ne donnent pas rapidement les résultats escomptés, vous pouvez toutefois (avec l’accord de votre vétérinaire) entreprendre un simple petit traitement d’appoint.
Vous trouverez donc, ci-après, un exemple de traitement d’appoint [donné à titre purement indicatif] appliqué souvent avec succès chez des sujets dont l’état général n’était pas altéré : toux non productive (toux sèche) étant reprécisé qu’ici aussi cette information ne revêt qu’une simple valeur indicative et ne saurait, en aucun cas, remplacer les conseils de votre vétérinaire, ceux-ci restant indispensables dès lors que les symptômes révèlent un problème sérieux :

I - SUJET dont l'Etat est NON-ALTERE :

1) calmant contre la toux et les irritations
des voies respiratoires inférieures
(genre "BROPHYTON") : (bidon 2 l)
en administration orale (nourriture)
4O ml (matin et soir) pendant 1O à 15 jours.

2) mucolytique (fluidifiant) (type "FLUBRON") :
(boîte 10 sachets) X 2
en administration orale (nourriture)
2 sachets / jour pendant 10 jours (20 sachets)


II - SUJET dont l'Etat général est ALTERE ou TRES ALTERE :

Présence de fièvre, cheval abattu, perte d’appétit,
toux "installée" ou "très prononcée" rendant impossible une utilisation quelconque du cheval (que cette toux soit d’apparition brutale ou la recrudescence d’une pathologie antérieure)auscultation pulmonaire faisant apparaître des "bruits" inhabituels, augmentation du rythme cardiaque, présence de ganglions.


CAUSES suspectées : grippe équine, gourme ou autres maladies infectieuses.


Procédez aux mêmes vérifications que précédemment concernant l’environnement du cheval, mais cette fois :


- mettez immédiatement votre monture au repos
(impératif dans ce cas), sous peine d’aggraver la situation.
- appelez votre vétérinaire au plus tôt.


Celui-ci, après avoir effectué une auscultation complète de votre cheval, établira un diagnostic précis de sa pathologie et entreprendra peut être même, dans certains cas, une recherche complémentaire (analyses de sang) en vue d’éliminer certaines causes annexes à la toux équine, telles que :


- le parasitisme (ascaris chez le poulain),


ou encore :


- l"anémie infectieuse", maladie infectieuse dont il convient de ne pas ignorer l’existence. Elle trouve son origine dans les piqûres d’une "mouche piquante" (le stomox) et se propage également lors de l’utilisation d’un matériel d’injection qui n’est pas à usage unique (ce qui est à proscrire absolument) !


Il suffit de rappeler, pour s’en convaincre, que bon nombre de pathologies virales et infectieuses chez le cheval sont contagieuses et que le seul bon sens suffit à nous faire admettre cette règle d’hygiène élémentaire qui (malheureusement) n’est pas toujours suivie à la lettre dans tous les établissements équestres et chez les propriétaires de chevaux.

Dans la même optique, l’isolement du sujet atteint est également une règle primaire qui permet, d’une part, de limiter les risques de contagion, et d’autre part, qui concourt à un rétablissement plus prompt de l’animal affecté.

a) La toux, suspectée d’origine "allergique" :


En ce qui concerne la "symptomatique" de la toux suspectée d’origine allergique, le flou subsiste souvent dans la mesure où les origines de cette manifestation pathologique sont diverses, conjuguées et parfois très difficiles à cerner.


Les conditions d’existence du cheval (environnement, travail, alimentation, soins) si elles sont convenables et conformes aux règles élémentaires d’hygiène chez le cheval, contribuent largement à écarter la survenue des pathologies respiratoires chez le cheval (voir au début de cette "fiche").


Reste sans aucun doute, également, un élément sur lequel on ne peut pas interagir de manière "curative" dans ce domaine, à savoir le facteur à proprement parler "biologique" du cheval ("carte biologique" et "facteur héréditaire"), comme chez l’Homme.

Voici toujours, à titre purement indicatif, une prescription établie par un Vétérinaire praticien spécialisé en médecine vétérinaire équine, prescription qui semble avoir fait ses preuves, dans les conditions ci-après définies :


CHEVAL concerné :


* Toux suspectée d’origine allergique chez un cheval de 13 ans, en activité :
- cours : galops 1 à 6 : périodicité quotidienne 6 j / 7, 1 à 2 heures / j,
- ballade,
- endurance (épreuves toujours espacées d’au moins 4 semaines),
- mise quotidienne en paddock (1 à 2 h),
- pension box-paddock,
- alimentation traditionnelle,
- litière de paille,
- vermifuge systématique tous les 3 mois.


Survenue des symptômes :


Au début de la mauvaise saison (octobre : premiers froids),
ce cheval ayant eu quelques précédents, très espacés, présentait une toux non productive de type "irritative", se manifestant principalement en tout début de travail ou lors des périodes d’intensification du travail (travail au galop).
"Température : 37, 5° C (pas fièvre)
Toux
Ecoulements naseaux clairs, peu abondants
bilatéraux-latéraux
R.A.S. à l’auscultation pulmonaire
Palpation trachée (positive : déclenchement de toux)

Diagnostic : trachéite et sinusite.


Prescription du Vétérinaire :


1) FLUBRON Poudre (bromhexine)
(Boîte de 10 sachets de 5 g)
= mucolytique
2 sachets / jours pendant 1O Jours (= 20 sachets,
soit 2 boîtes)

2) PEN-HISTA-STREP Injectable : 100 ml (en IM -IP)
= Anti-infectieux,
Anti -histaminique (anti-allergique)
(gamme "Vétoquinol", NDL)
20 ml en IM stricte pendant 5 jours.


(Note : attention l’I.M. stricte nécessite une certaine habitude (et des règles d’hygiène strictes : matériel à usage unique, désinfection, vérification que l’injection s’effectue bien dans le muscle et non dans une veine !) A réserver au vétérinaire dans le cas contraire !
Astuce : Sur un plan pragmatique, il a été observé un bénéfice durable de cette prescription grâce à l’usage à la suite de celle-ci d’un médicament homéopathique :


Le CARPINUS (B.J.M) 250 ml (sirop) :
(Dérivé de produits naturels constitué d’un macérat végétal... délivré en pharmacie et sans ordonnance).
Il est à administrer quotidiennement dans la nourriture (dans du mash ou du son) à raison de 1 c. à soupe (soit environ : 10 ml / jour), jusqu’à la fin du flacon de 250 ml).
Ceci a pour effet de "consolider" par une protection douce et naturelle le traitement précédemment entrepris.


Voilà donc un sujet quasi-inépuisable en "médecine vétérinaire équine", sujet riche en enseignement pour la "recherche". Mais nous nous limiterons, en ce qui nous concerne, à des ambitions plus modestes : celles de garantir à notre Compagnon de Loisir une santé et un bien-être que nous lui devons bien !

oo OO oo


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26 septembre 2006


Lien intéressant A VISITER... (chiens de race Colley) :




Si vous aimez les chevaux... vous aimez sans doute aussi le second meilleur ami de l'Homme... le Chien.

Que vous soyez compétiteur ou non...

Une petite visite sur ce site alors s'impose ! Bien à vous. Fredilaine.


25 septembre 2006

Fiche SANTE : l'Urticaire




© Fredilaine F.D.


Affection des téguments, d’origine allergique, l’urticaire est la traduction d’une intolérance de l’organisme à un agent ou une substance externe provoquant au sein de celui-ci une soudaine apparition d’anticorps.

Cette affection, qui est la manifestation d’une défense immunitaire, trouve principalement son origine au contact de certaines plantes urticantes (orties), de la piqûre de certains insectes ou constitue la résultante, certes moins commune, de certaines erreurs alimentaires (excès de protéines dans la ration). Plus rarement encore peuvent être mis en cause certains produits d’entretien courant du cheval ou du matériel qui s’y rapporte.

Les symptômes d’apparition de cette manifestation allergique sont certes alarmants de par la soudaineté de leur survenue, cependant, cette affection cutanée ne constitue généralement pas un cas d’urgence dans la mesure où la régression des symptômes est parfois aussi soudaine que sa survenue, sans nécessiter de soins particuliers.


A NOTER cependant :

Notez bien la localisation de l’apparition des symptômes, dans la mesure où il ne faudrait pas confondre une simple crise "d’urticaire" avec une affection plus grave : une maladie à complexes immuns répertoriée sous le nom d’anasarque, pouvant se manifester à la suite d’une gourme.

Dans ce cas, les symptômes répertoriés ne se limitent plus à l’apparition sur la peau de papules isolées ou multiples (plaques), mais constituent la révélation d’oedèmes très marqués avec un gonflement massif des membres, de la tête, du ventre ou du fourreau. Si de tels éléments sont constatés, il est peu probable qu’il s’agisse d’urticaire et vous devez quérir au plus tôt votre vétérinaire !


L’urticaire se manifeste plus particulièrement au niveau de la tête et/ou du corps du cheval et enfin plus rarement au niveau des membres. Mais en aucun cas, ces symptômes ne doivent s’apparenter alors à ceux d’un oedème !


Symptômes :

- survenue brutale de papules ‘isolées’, ‘multiples’ ou ‘regroupées en plaques’,
- en général, le cheval ne manifeste pas d’altération de son état général (dans le cas contraire : appelez votre vétérinaire),
- absence de manifestation de douleur (à la palpation),
- absence de signes inflammatoires (température normale, muqueuses d’apparence normale),
- absence de signe de prurit, (cf. fiche : "dermite estivale /eczéma / prurit")
- écoulement d’un liquide clair, à l’issue de plusieurs jours.

Lorsque vous relèverez un ou plusieurs de ces divers symptômes, prenez soin d’évaluer avec précision la localisation et l’étendue des lésions pour orienter au mieux votre diagnostic. Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter l’homme de l’art !

Faites de même si l’état général de votre cheval se trouve altéré (cheval abattu, apathique ou présentant du désintérêt vis à vis de son alimentation).

Idem lors d’une réaction allergique en masse (très étendue) ; il peut alors s’agir d’une URGENCE nécessitant un traitement anti-histaminique rapide !

Dans ce cas d’espèce, le pouls du cheval peut présenter une forte accélération ou, au contraire, s’affaiblir de façon anormale (à vérifier) !


Prévention :

- éradiquez de l’environnement du cheval - pâture, paddock - toute plante susceptible d’occasionner un risque allergique au cheval (que ce soit par contact direct avec la peau ou ingestion),

- n’utilisez jamais de produit d’entretien nouveau pour le cheval sans un "test" préalable (utilisation modérée et surveillée, dans un premier temps) !
- évitez l’excès de protéines, dans la ration alimentaire de votre cheval,

- évitez à ce dernier les expositions prolongées au soleil (il est en effet reconnu que le rayonnement solaire accélère le processus de sensibilisation chez les ‘terrains allergiques’).
Le cheval devrait toujours avoir la possibilité de se mettre à l’ombre et au frais, où qu’il se trouve !

Si, malgré toutes ces précautions d’usage, votre monture manifeste des troubles qui s’apparentent à de l’urticaire et si vous estimez, au vu de l’analyse des symptômes apparents, qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à votre vétérinaire, vous pouvez adopter la conduite suivante :


Soins :

- retirez le cheval du milieu suspecté d’être à l’origine des troubles (pâture, paddock), le temps de procéder à l’éradication des espèces végétales suspectées,

- n’exposez pas votre monture au soleil, tant que les symptômes n’auront pas disparu,

- de la même manière, laissez votre cheval au repos (le monter pourrait provoquer des lésions cutanées plus importantes),

- vérifiez l’équilibre de la ration alimentaire de votre monture, en réduisant l’apport des protéines,

- bannissez temporairement l’usage de tout produit d’entretien du commerce : vous pouvez appliquer sur les lésions de l’eau, (avec éventuellement, pour seule adjonction : un peu de vinaigre de fruits, qui calmera les démangeaisons),

- si les symptômes ne régressent pas spontanément au bout de trois à quatre jours : demandez conseil à votre vétérinaire pour entreprendre un petit traitement anti-histaminique à votre cheval ; à l’issue de celui-ci, faites lui examiner votre monture, en cas d’échec !


L’urticaire n’est donc pas une affection alarmante en soi mais il convient tout de même de ne pas négliger cette pathologie dans la mesure où elle procure de l’ inconfort au cheval, pouvant même lui causer des lésions plus importantes au niveau des zones en contact avec son harnachement si celui-ci est tout de même monté ou attelé, ce qui ne peut se concevoir chez un véritable Homme de Cheval !

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22 septembre 2006

Fiche SANTE : Blessures profondes





© Fredilaine F.D.



Le cheval, animal voué à une vie sportive, s’expose plus qu’un autre aux lésions et blessures profondes. Il s’agit de réagir alors avec sans-froid, rapidité, détermination et justesse.

Il convient de cerner avec à propos la gravité de la situation afin de déterminer si, oui ou non, l’intervention d’un vétérinaire est requise, tout étant fonction de l’urgence de la situation. Dans le doute, n’hésitez pas à avoir recours à l’homme de l’art !

La majeure partie du temps, les accidents sérieux concernant les chevaux se manifestent sous la forme de : blessures profondes (lésions avec rupture du derme profond présentant un épanchement sanguin ou formation d’un hématome dans les cas de lésions affectant les tissus sous-jacents du derme à la suite d’un accident ou d’un coup reçu).

Ces blessures profondes peuvent parfois elle-même révéler d’autres traumatismes de type ‘fractures’. Ces dernières étant évidement les plus graves et les plus urgentes à traiter, relèvent uniquement de la compétence du vétérinaire et dans ce cas, vous ne pouvez que prendre les précautions d’usage afin d’éviter une aggravation de la situation (isolement du cheval avec sa mise au repos, immobilisation d’un membre fracturé, compression d’une plaie hémorragique).


Signes cliniques :

- plaie profonde à proximité d’un organe vital ou sur les membres du cheval (qui sont très fragiles)
- déchirure (ex. : fer barbelé)
- brèche vasculaire ou artérielle, avec épanchement sanguin conséquent (qui ne cesse pas à la compression de courte durée)
- membre déplacé
- fracture ouverte (plaie béante avec une partie osseuse saillante).

IMPORTANT : si les plaies sont étendues ou affectent des régions articulaires, il est indispensable d’en confier le traitement à votre seul vétérinaire.


A NOTER :

Quelle que puisse être l’étendue de la lésion, il convient d’administrer chez le cheval non vacciné, un sérum anti-tétanique dans les plus brefs délais !

Attitude à adopter en attendant le vétérinaire :

- mise au calme du cheval (éviter de le déplacer) /... et si vous êtes un tant soit peu au fait de la pratique des soins vétérinaires, vous pouvez administrer un tranquilisant léger au cheval si vous disposez en outre d'une médication adaptée et non périmée ex. (NDL : Vétranquil).

- immobilisation du membre atteint (en cas de suspicion de fracture) : à cet effet, utilisez un bandage de contention provisoire de type ‘bandes de repos’ ou autre..., en entourant le membre atteint avec une bonne quantité de paille, foin, herbe à votre disposition dont vous aurez orienté les tiges parallèlement à l’axe du membre accidenté. Vous maintiendrez enfin solidairement le tout avec une bande textile enroulée en spirale. Cette protection n’est que temporaire et n’a que pour but d’empêcher le cheval d’aggraver sa lésion !

- pour ce qui est de la lutte contre les phénomènes hémorragiques (*), privilégiez la compression de la zone atteinte à l’aide de compresses (au doigt, à la main ou au poing, selon l’importance de l’épanchement à circonscrire) le garrot n’étant pas recommandé, pas plus qu’en médecine "humaine" !

(*) : l’hémorragie d’un vaisseau (retour au coeur) :

- présente un écoulement lent, qui cède assez rapidement à la compression (quelques minutes suffisent).

(*) : l’hémorragie due à la rupture d’une artère (départ circulatoire du coeur) :

- est caractérisée par un jet de sang rouge vif qui s’extrait de la plaie, par saccades. Il s'agit d'une URGENCE. Dans la mesure du possible, faites-vous assister pour les soins urgents à donner au cheval et appelez le vétérinaire.

- dans le cas d’une hémorragie d’origine artérielle, ne ménagez pas votre peine (plus de 10 mn peuvent être nécessaires à la formation d’un caillot) ! Dans les cas les plus graves, vous devrez même comprimer la zone atteinte jusqu’à l’arrivée du vétérinaire que vous devrez faire quérir par une tierce personne... .

- utilisez pour ce faire des compresses parfaitement propres, froides ou mêmes glacées si cela est possible, dans la mesure où le froid a la vertu de resserrer les vaisseaux sanguins en réduisant leur débit.

- dans tous les cas où cela est possible, bandez la plaie (après arrêt des phénomènes hémorragiques).

- évitez tout déplacement du cheval (d’une part pour éviter tout risque d’aggravation de la lésion en cas de fracture mais également pour ne pas réactiver de façon intempestive la circulation sanguine).

- toute plaie affectant spécialement les membres du cheval ou les zones sensibles de sa tête : yeux, bouche, nez, nécessite l’examen sérieux d’un vétérinaire pour parer à toute complication éventuelle.

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21 septembre 2006

Fiche SANTE : Blessures cutanées superficielles




Les blessures sont monnaie courante chez le cheval ! Bien qu'elles ne soient pas alarmantes la plupart du temps, il est utile de savoir apprécier leur "étendue", leur "gravité" en vue d'adopter la conduite à tenir afin de ne pas encourir de complications ultérieures... .

Nous considérerons, dans un premier temps, les lésions cutanées superficielles : c'est à dire celles qui n'entament pas le derme profond, ne risquant pas ainsi de contaminer facilement l'organisme du cheval par une atteinte des tissus sous-jacents !


Définition : il faut entendre par "blessures cutanées légères ou superficielles" les lésions de type 'escoriations' qui affectent principalement les extrémités du cheval, à savoir : les genoux, les jarrets, la pointe des hanches ou la tête. Il peut s'agir d'une simple dermabrasion affectant le poil, la peau et les tissus sous-cutanés (ex. lésions occasionnées par le cheval qui se gratte au box en s'infligeant ainsi de petites plaies au niveau des membres et de la tête ; ce peut être également le cas du cheval peu précautionneux qui entre précipitamment dans son box en se blessant la pointe des hanches ; celui de cet autre qui se gratte contre des accessoires de son box ou contre des arbres ; enfin, ce peut être également la résultante d'une chute - sans gravité particulière - sur un sol dur : (ex. aire de lavage bétonnée). la blessure cutanée superficielle prend en tous cas généralement l'allure d'une excoriation qui n'entraîne pas de plaie profonde, ni d'épanchement sanguin conséquent.

Dans ce cas (et j'insiste - dans ce cas seulement), l'intervention du vétérinaire n'est donc pas spécifiquement requise et une désinfection locale avec vérification du suivi vaccinal antitétanique suffisent largement.

Symptômes :

* dermabrasion, plaie cuntanée légère n'entamant pas les tissus sous-cutanés (ne nécessitant donc ni compression de la zone atteinte, ni point de suture)

* excoriation comportant des salissures
ou des particules de sable, petits cailloux, etc.

* pas d'épanchement sanguin ou, en tous cas "extrêmement modéré" (c. à d. qui cesse systématiquement au simple nettoyage de la plaie ou à la compression de courte durée)

* pas de signe de douleur intense de la part du cheval (sachez reconnaître un cheval "douillet"... eh oui, comme chez les humains, cela arrive !)

* attitude générale du cheval non altérée (tant au plan "physiologique" que "psychologique")


Vous pouvez effectuer vous-même les soins nécessaires requis par ces blessures dans la mesure où le cheval est strictement à jour de sa vaccination antitétanique (reprendre son carnet de santé). Vérifiez simplement que la vaccination de votre monture ne remonte pas à plus de trois ans !


Soins :

(Matériel requis : eau potable, antiseptique doux, compresses stériles - à préférer au coton hydrophile qui s'effiloche et peut laisser des résidus sur la plaie - poudre d'aluminium [vous pouvez la trouver également en pharmacie, éventuellement sur commande] vous permettront d'effectuer une protection correcte contre les mouches en été, ainsi qu'une pommade antiseptique et anti-inflammatoire qui pourra vous être remise chez votre vétérinaire).

* éliminez à la pince à épiler (désinfectée à l'alcool au préalable) tout corps étranger incrusté (écharde, petit caillou, etc.) ne pas frotter : ce qui provoquerait une irritation supplémentaire et étendrait la lésion... (tamponner simplement) .

* première précaution à prendre ensuite : laver la plaie à grande eau (potable... en effet, il ne s'agit pas de réinfecter la plaie) puis laisser sècher à l'air libre.

* appliquez un antiseptique doux et non irritant (pas d'alcool à 90° ou même à 60° : votre cheval s'en souviendrait ; à ce titre, demandez conseil à votre vétérinaire qui vous le fournira à la demande ; évitez également l'utilisation de la teinture d'iode, substance qui a une certaine tendance à irriter les tissus et retarderait la cicatrisation. Il existe actuellement des produits antiseptiques non-agressifs et parfaitement tolérés par le cheval, présentant même des vertus anti-fongiques (lutte contre les germes ou "champignons" responsables des infections de type "mycoses") qui ont l'avantage de réduire les germes au niveau des plaies, sans léser les tissus.

* en été, protégez les plaies dûment nettoyées et désinfectées par de la poudre d'aluminium (présentation en flacon 'poudre-libre" non pressurisée - à souffler sur la lésion endommagée) à usage des chevaux qui craignent le bruit des conditionnements pressurisés.

* vérifiez le suivi vaccinal anti-tétanique de votre cheval (la dernière injection ne doit pas remonter à plus de trois ans) ; dans le cas contraire, faites vérifier l'état vaccinal complet de votre cheval par un vétérinaire.

* surveillez l'évolution de l'état de la blessure après les soins (celle-ci doit cicatriser rapidement, sans modification suspecte de son aspect).

* surveillez l'état général de votre cheval (allure générale, comportement, nutrition... et pour un examen plus approfondi : température corporelle, pouls).

* au moindre doute, prendre la température du cheval (N = 37°5 - 38°).


TOUT doit alors normalement rentrer dans l'ordre rapidement : la plaie doit présenter des signes de cicatrisation rapide, sans échauffement, gonflement ou douleur particulière.


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Photo originale de : C. BORONT Posted by Picasa

20 septembre 2006

Fiche SANTE : Blessures de harnachement




1 - du dos, du garrot
2 - du passage de sangle
3 - de la tête


Les blessures de harnachement sont monnaie courante au cours de la vie du cheval. Elles peuvent survenir au détriment des soins et des efforts apportés par le cavalier au bien-être de sa monture !

Bien qu'elles ne revêtent pas en général, de gravité particulière, elles doivent faire l'objet d'une prévention de tous les instants et devraient rester, somme toute, exceptionnelles. Dans cette optique, soyez toujours attentifs avant et après le travail à la surveillance des lésions pouvant être occasionnées par l'emploi d'un matériel inadapté, mal utilisé, neuf ou mal entretenu ! Car telles sont les causes principales de ces petits soucis.


Prévention : A ce titre, les régions à surveiller principalement sont

* le dos et le garrot (gonfles, plaies du garrot)
* le passage de sangles (gonfles, blessures de sangle)
* la commissure des lèvres (mais aussi : la bouche, les dents, la langue)

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1 -
Le dos et le garrot :

Les lésions occasionnées au cheval à ce niveau affectent particulièrement :

* la ligne de dos proprement dite (c. à d. le "dessous de la selle" en ce qui concerne le cheval monté),

*
le garrot (partie du cheval extrêmement sensible et délicate à soigner)

La responsabilité de ces lésions résulte généralement de l'usage d'un matériel mal ajusté :

* plis occasionnés par le tapis de selle responsable d'un frottement excessif et/ou d'une irritation

* non adjonction d'un protège-dos en gel ou en tissu, voire en mousse (préférable à la peau de mouton, trop épaisse et qui ne garantit pas une bonne adhésion de la selle au dos du cheval et qui s'encrasse ou se durcit au fur et à mesure des lavages) ou matériel de harnachement inadapté à la taille et à la conformation du cheval (dos ensellé / présence d'une blessure ancienne = faire une "fontaine" c. à d. un trou dans le protège dos au niveau de la gêne occasionnée).

* non-respect d'une conformation particulière du cheval (garrot proéminent)

* matériel sale ou mal entretenu


Symtômes :

* gonfle
au niveau de la zone de compression (dos ou garrot)
* dépilation ou décoloration des poils sur certaines parties du corps du cheval
* humidité
* dermabrasion
* plaie


Prévention :

* utilisez un matériel adapté
au cheval et en parfait état d'entretien et de propreté
*
limitez la durée d'utilisation de tout matériel neuf (le temps que celui-ci s'adapte à votre monture et que les cuirs s'assouplissent)
* lavez et rincez correctement les tapis de selle
(pour éviter tout résidu de lessive ou détergent qui pourrait avoir des influences en terrain allergique ou préalablement fragilisé)
* habituez votre cheval à être "bon porteur" en le montant, progressivement, par des temps de plus en plus long, ce qui renforcera nécessairement son dos : tant au plan musculaire qu'au plan de la capacité de son épiderme à supporter le port de divers matériaux et les frottements qui en découlent
* dessanglez de quelques trous dès l'arrêt du travail (avant les exercices de récupération et le retour aux écuries)
* à l'issue du travail : retirez rapidement
l'ensemble du harnachement de votre cheval et offrez-lui un pansage complet et salutaire (vertu délassante garantie) en vérifiant qu'il ne présente aucune anomalie particulière
* et s'il vous arrive de découvrir une lésion : soignez là sans délai !


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2 - Le passage de sangle :

La compression du passage de sangle du cheval par un matériel mal adapté ou mal entretenu occasionne facilement un gonflement (gonfle) qui se manifeste souvent au retrait de la selle. Les chevaux les plus exposés à ce genre de blessures sont les chevaux de randonnées et les chevaux de race à peau très fine (Akkahl Teke, Arabes) en tout cas, les chevaux très près du sang.


Symptômes :

* contraste entre des zones de poils humides et des zones sèches
* empreinte de "pli"occasionnée par un tapis de selle ou un matériel de harnachement indadapté
* "plissement" de la peau
* "enflure" localisée (facilement repérable en passant le plat de la main sur la ligne de dos du cheval)


Prévention :

* faites usage d'un fourreau (en laine / ou synthétique, qui sèchera plus vite et est plus économique) ou d'une protection de sangle
(en gel / pour les chevaux les plus sensibles) pour ménager le passage de sangle des frottements ou pincements dûs au matériel de harnachement (N.B. : le premier, constitué d'un matériel dit 'respirant' étant plus efficace et plus économique que le second)

* à ce propos, un truc de "randonneur" : sur un cheval qui blesse facilement au passage de sangle, adaptez une sangle utilisée en équitation américaine, constituée de plusieurs brins de laine (aucun souci pour la solidité) et qui laissera respirer la peau du cheval en limitant les zones de compression !

* dans le mesure du possible et si l'activité du cheval le permet, préférez l'utilisation d'une sangle munie à ses extrémités d'élastiques (confort + souplesse de sanglage + sécurité), ce qui facilite aussi la respiration du cheval, qualité non négligeable, particulièrement en endurance.

* enfin, utilisez un matériel de harnachement (filet, tapis, protestions...) parfaitement propre et en excellent état pensez à vérifier l'état de votre selle et confiez-là en cas de doute à un bon sellier, recommandation qui vaut également pour la sangle, les filets et brides, bricoles... etc.

* entretenir les cuirs régulièrement
(savon glycériné + graisse à cuirs)

* évitez l'usage intensif d'un cuir neuf qui n'a pas encore été graissé et assoupli une ou plusieurs fois... et lors d'un premier emploi : limitez le temps d'utilisation de ce matériel !


Soins :

*
appliquez à l'endroit de la compression présentant des signes de gonflement, de la glace (dans un sac en plastique pour éviter tout contact direct avec l'épiderme) ou de l'eau froide à l'aide d'une éponge.

* en ce qui concerne les chevaux sensibles et qui bougent beaucoup, préférez une application et un léger massage d'un anti-oedémateux - de type antiphlogistique, exemple : "équiflogil" ou de l'eau blanche.

* si la lésion présente une blessure 'à vif', nettoyez-la à l'eau potable (jet lent et froid) afin de laver parfaitement la plaie et d'obtenir secondairement une vasoconstriction des vaisseaux et des tissus environnants, avant d'utiliser finalement une pommade antiseptique cicatrisante (que vous pourez vous procurer chez votre vétérinaire ou votre pharmacien).

* si la "gonfle" se situe au niveau du dos et n'est pas trop importante : utilisez un tapis de selle épais (genre "padd U.S." utilisé dans l'armée américaine ou tout autre tapis épais dans lequel vous pratiquerez une "fontaine" (c. à d. une incision avec retrait d'une partie du tapis) pour "soulager la zone douloureuse" de toute pression, car cette affection provoque une sensibilité particulière chez le cheval pouvant facilement s'aggraver si vous ne limitez pas les zones de contact entre le matériel de harnachement et votre monture ! Une telle gêne, en l'absence de soins et de la prévention requise, peut même entraîner chez le cheval des "défenses" redoutables... attention au cavalier non avisé !...

* si la "gonfle"présente par ailleurs une étendue importante ou si elle se situe au niveau du passage de sangle, il est impératif de mettre le cheval au repos, sans quoi la lésion s'aggraverait avec l'utilisation du cheval, le rendant ainsi indisponible pour une durée souvent difficile à prévoir ! (Pensez également au 'souvenir impérissable' que ce dernier en retirerait...) !
Les soins à dispenser dans ce cas sont ceux prescrits précédemment.

* N.B. :
plus rarement, le dos du cheval peut aussi présenter des "nodules fibreux". La plupart du temps, ces indurations sont simplement inesthétiques et ne génèrent pas de réaction douloureuses. Il ne faut cependant pas les confondre avec des "blessures de harnachement". Il suffit d'en aviser votre vétérinaire qui procédera alors à un examen approfondi de votre cheval.

* dans certains cas seulement, qui ne sont malheureusement pas des cas "d'école", il peut s'agir d'une maladie chronique sérieuse répertoriée sous le nom de "mal de garrot" et qui correspond en fait à une infection d'une poche synoviale (dite "synoviale supra spinale") ; cette infection peut d'ailleurs se propager aux cartilages et aux os de l'épine dorsale, il s'agit là d'un cas d'urgence à soumettre, sans délai à l'homme de l'art, votre Vétérinaire.

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3 - La Tête :

Les blessures les plus délicates à surveiller et à redouter sont sans conteste celles occasionnées à la bouche du cheval : elles peuvent affecter respectivement :

- les gencives,
- la commissure des lèvre,
- la langue.


Symptômes :

* difficulté pour le cheval à accepter le mors (vérifiez les dents : dents de loup, etc.)

* le cheval "refuse la main" et devient "rétif" au travail (signe d'une gêne importante ou même de douleur)

* le cheval présente des difficultés à la nutrition (difficultés de mastication, troubles intestinaux, etc.)


Prévention :

* premier réflexe à avoir : vérifier les tables dentaires du cheval et au besoin, au minimum une fois par an, faites examiner votre monture par un dentiste équin.

* vérifiez que le mors que vous utilisez est à la taille de votre monture et qu'il correspond bien à son degré de dressage (pas de mors contraignant ou agressif pour résoudre un problème qui ne relève que du seul dressage du cheval ou de votre comportement avec ce dernier).

* vérifiez que le filet ou la bride de votre cheval est correctement ajusté (pas de mors qui provoque un pincement à la comissure des lèvres... auquel cas, il faut mettre des 'rondelles').

* vérifiez l'état de la langue (indurations, bleus, oedèmes) pouvant être occasionnés éventuellement par un problème de dentition ou par l'usage d'un matériel inadéquat.


Soins :

* comme déjà préconisé précédemment : faites vérifier, au moins une fois par an, la dentition de votre cheval par un spécialiste reconnu.

* adaptez le matériel dont vous faites usage (embouchures), en fonction de la taille de votre cheval, de son niveau de dressage et de la discipline que vous entendez poursuivre avec lui. Ne pensez jamais résoudre un problème de dressage de votre cheval ou d'autonomie du cavalier (je pense au cheval qui "embarque") par l'emploi d'une embouchure plus contraignante ! Cela ira à l'encontre de l'effet souhaité et, tôt ou tard, peut se révéler particulièrement désastreux, voire même dangereux, tant pour votre monture que pour votre propre sécurité.

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MISE EN GARDE :

Une "gonfle", quelle que soit sa localisation et à fortiori si elle se situe dans la zone du passage de sangle de votre monture, doit retenir toute votre attention et vos bons soins. Renoncez à monter le cheval pendant un temps déterminé. Prenez toutes les précautions utiles et intervenez le plus rapidement possible en cas de problème ! C'est seulement à ce prix que vous pourrez vous garantir une monture disponible ! Et si votre cheval vous fait cependant 'défaut' pendant un laps de temps donné, expérimentez de nouvelles façons de travailler avec votre compagnon (monte "à cru", "travail en liberté" ou "aux longues rênes") si celui-ci bénéficie, bien entendu, d'un 'bon naturel' et s'il est correctement et suffisamment éduqué pour accepter de vous une telle nouveauté dans la relation interactive qui est celle du "travail cheval-cavalier" !

Peût-être découvrirez-vous alors de nouvelles sensations dignes d'intérêt !... L'important est de préserver la santé de votre cheval en mettant tout de même à profit votre déconvenue !

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Dessin original par : Aurore Delaunay Posted by Picasa
Une Galerie PHOTOS, cela vous dit ?...


Alors, en voici le début... et comme vous pouvez le constater, ma deuxième passion : c'est la photo !

Un conseil, des projets à réaliser... n'hésitez pas à m'interroger.

Et si vous souhaitez retravailler vos propres clichés pour les personnaliser, parlez-moi en... une solution s'offre peut-être à vous !


N.B. ces clichés ont été réalisés par mes soins à l'aide d'un procédé photo argentique. Seule la "copie privée" de ces photographies est autorisée.




© Fredilaine F.D.
© Fredilaine F.D.
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Posted by Picasa © Fredilaine F.D.

Hi ! Hello... Bonjour,

Je me présente enfin : "Fredilaine"... (d'autres me connaissent sous un autre pseudo : 'Fred"). En résidence dans la Capitale des Ducs de Bourgogne, je suis une fervente admiratrice et protectrice de la Plus Belle Conquête de l'Homme.

J'ai donc l'honneur de me présenter à vous en compagnie... d'Anémone, une petite jument croisée (SF/PRE : selle-français/Pure Race Espagnole) avec qui j'ai partagé des moments inoubliables : dressage, endurance (pendant 3 ans : avec une pré-qualification pour les Championnat de France à UZES (30700), qualification "Loisirs" aux HN (haras nationnaux de Cluny).

Cette jument a suivi la majeure partie de ma progression en "équitation" : ballades, passage des Galops fédéraux, compétition d'endurance, présentation, etc.

Avec elle, j'ai partagé des moments de complicité et de confiance tout à fait inoubliables ; elle ne m'a jamais laissée tomber, à aucun moment : pour l'anecdote - lorsqu'une chute survenait en ballade... ou en compétition, elle est pratiquement toujours restée à mes côtés et nous sommes alors revenues ensemble. Elle a su s'adapter à mes demandes (même lorsqu'elle avait des craintes devant certaines difficultés : de terrain / ou de situation stressante pour elle). C'est vraiment incroyable de pouvoir faire à ce point confiance à un animal qui vous dépasse en poids et en taille, ce à telle enseigne qu'il pourrait se contenter seulement de faire ce que bon lui semble !...

Et bien non, ce noble animal sait "se vouer" aux caprices de son maître... pourvu que ce dernier le respecte suffisamment, tant au plan physique (entretien/santé), que psychologique (rapports affectifs/activités... [je préfère ce terme au terme 'travail'].

Lors de mes périodes d'entraînement en compétition d'endurance, j'ai eu l'idée de créer des "fiches santé" pratiques pour le Cheval, à l'usage des cavaliers propriétaires et autres pratiquants de toute nature. Je l'ai ai d'abord publiées sur un site d'endurance de la Région Picarde (avec l'aide précieuse d'un ami du "www" qui se reconnaîtra sans doute... n'est-ce pas Phil ?), mais malheureusement ce site n'a pas survécu, pour des raisons techniques.

Ce blog est donc en "construction" et vous devrez patienter un peu avant d'y découvrir : photos, informations généralistes sur le cheval, histoire du Cheval et de l'Equitation... mais le morceau de choix de ce blog restera malgré tout... les "fiches santé" que j'ai crées spécifiquement à l'usage des cavaliers amateurs (... et profesionnels).

A bientôt donc pour de futures découvertes sur ce blog.

Fredilaine

Posted by Picasa © Fredilaine F.D.

CHEVAL... mon Ami !

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19 septembre 2006

Cheval passion

Cheval passion, est un nouvel "espace-dialogue" pour échanger : points de vue, anecdotes, conseils, photos, tout sur le "CHEVAL" en général, pris dans son envergure la plus large, à l'initiative d'une passionnée.

Alors n'hésitez pas : rejoignez-moi et échangeons ce qui nous rend accro à la Plus Belle Conquête de l'Homme !

Fredilaine.


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(mise à zéro le 15/10/2006)

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